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La quête du partenaire idéal!

 

Du bien-être personnel à la rencontre de l’âme sœur, ou l’utilité pour les célibataires d’explorer leurs blessures émotionnelles

Par Alban Giacobino, coach de vie et comédien pour Macbeth Dating Agency – Agence de rencontres haut de gamme..

Mesdames, messieurs, personnes amoureuses ou en quête d’harmonie relationnelle du monde entier, je m’adresse à vous : Avez-vous pris le temps d’observer votre état émotionnel alors que vous êtes aux prémices d’une nouvelle rencontre ? Ces petits accrocs qui vous accompagnent et vous rappellent à l’ordre dans les moments de partage… quels sont leurs messages cachés ?

Sans entamer une thérapie, seulement utile dans des cas bien particuliers, je vous propose de balayer ces blessures qui peuvent maladroitement ruiner vos moments amoureux ou, pire encore, vous diriger vers des choix de partenaires inadaptés.

En effet, dans la quête du partenaire idéal on entend souvent l’adage qui stipule, grossièrement, que le futur partenaire ne doit pas être une béquille sur laquelle s’appuyer. Oh que oui ! Car si l’autre devient la soupape de chaque instant, la relation restera superficielle et toujours en déséquilibre et surtout, en cas de rupture, la chute n’en serait que plus brutale. La solution ? Savoir qui l’on cherche en sachant qui nous sommes en se calibrant sur ces thématiques classiques :

 

La peur de l’abandon

Cette peur remonte généralement à l’enfance et vous pousse invariablement à trouver un nouveau partenaire dès lors que l’ancien vous a quitté (abandonné dans le texte. Ah ! l’odieux personnage). Or, cette quête se fait sans savoir ce que la solitude a à vous révéler. Révélation qui ne peut se faire que dans la situation de solitude justement ! Une situation kafkaïenne en apparence mais lourde de sens dès lors que l’on laisse les réponses venir à soi (brisant par là même la solitude qui ne dure ainsi jamais aussi longtemps !).

Cette solitude amoureuse est l’occasion de révélations majeures sur nos existences. Dur ? Pas tant à bien y regarder. Vous pourriez bien devenir un excellent compagnon pour vous-même en sachant mieux qui vous êtes. Ah l’amour propre… c’est bon aussi !

Observer sa blessure avec un regard bienveillant et réconfortant vous amène à réaliser qu’elle fait partie de vous mais n’est pas vous. De même, vous reprendrez confiance en vous et, avec le temps, en les autres.

 

La peur de la trahison

« Promis, on se retrouve à 20h au restau ! » Promis certes mais à 21h vous étiez encore seul et finalement, à 22h vous avez pris un sandwich au bar avant de rentrer droit derrière.

Ahhh !!! Vous auriez dû vous en douter, rien qu’à la façon maladroite qu’elle avait eu de noter, en griffonnant l’heure du rendez-vous sur cet agenda écorné et qu’elle avait eu du mal à sortir !

Vous êtes tellement dans la peur des engagements non tenus que vous détectez tout ce qui va, à coup sûr, participer à votre future trahison.

Là aussi, les racines viennent souvent de l’enfance, quand les parents ont, sans s’avancer sur les raisons, failli à leur engagement. Résultat ? Un adulte méfiant, inquiet, sur le qui-vive et qui explosera à la première omission… et sans se rendre compte qu’il aura potentiellement participé à son éclosion. Vouloir tout contrôler… c’est bien dans un cadre professionnel mais dans le monde amoureux, peut-être gagne-t-on à lâcher prise ?

Observer pourquoi vous avez du mal à tolérer les erreurs ou les retards va vous apprendre ce qui a été blessé. Admettre que cette blessure ne définit pas toutes vos relations avec les autres vous met sur la voie de la guérison. Et la prochaine rencontre (la bonne) se fera en souplesse…

 

La peur du rejet

Proche de l’abandon, elle se distingue dans le sens ou c’est vous-même qui vous considérez comme indigne d’affection… construisant par divers mécanismes votre propre isolement en rejetant les approches des autres : « Après tout, je ne suis pas digne d’être aimé… » Ben voyons ! Et quelle bonne raison rationnelle vous pousse à penser cela ?

Justement… rien de rationnel ! Encore une blessure qui a atteint le petit enfant que vous étiez et qui en a déduit, dans des circonstances qui sont la clé de la blessure, qu’il ne pouvait pas être aimé, cajolé, embrassé… Et ce message résonne à l’âge adulte.

Vous comprendrez ainsi par la société (merci la société…hum !) que vous pouvez vous retrouver en couple (quelle sensation étrange), mais en sabotant les élans amoureux de votre partenaire de façon régulière car la blessure n’est pas soignée (il est trop prévenant mais je ne le mérite pas alors je vais provoquer la rupture pour rétablir l’équilibre…).

Et si on accueillait tout simplement ? Soyons sérieux quand on a le sérieux partenaire !

 

La peur de l’injustice

Dans un univers saturé de superhéros en tous genre, saupoudré de moralité surabondante et mâtiné de scandales incessants, la notion de justice devient un sujet incontournable et potentiellement source de préoccupations. Si vous pouvez décider de suivre de loin les aléas des instances judiciaires vous êtes parfois étrangement épris du devoir de vous assurer que votre monde est le plus juste qui soit.

Et personne ne devrait avoir à en pâtir puisque l’on préfère généralement compter dans ses amis davantage de juges en puissance que d’escrocs en sourdine… mais là où le bât blesse c’est quand la notion de justice envahit les codes de l’amour et des rencontres. Le temps des contes amoureux est alors remplacé par celui des comptes d’apothicaires, ou chaque geste devient un prêt, une caresse une hypothèque et un mot doux un prêt sur gage. L’idylle aveuglante du départ est petit à petit remplacée par une courbe d’entreprise avec un règlement à suivre, des objectifs à atteindre et une éthique à avoir.

Le travail sur soi consiste alors à trouver la justesse dans la justice et interroger ce besoin implacable d’équilibre. L’autre n’est pas responsable des procès d’antan… Il convient de lui laisser sa chance… juste non ?

 

La peur de l’humiliation

Que l’enfant qui n’a jamais entendu des mots durs de ses parents me jette la première pierre. Non pas que le procédé soit légitime, bien entendu, mais les traces laissées peuvent parfois amener l’adulte à soit rechercher incessamment l’approbation de l’entourage, soit à devenir lui-même le pire des critiques en quelque situation que ce soit. Bien entendu, cette attitude dans une vie de couple n’amène que des relations malsaines ou des ruptures à répétition. On le veut ce partenaire idéal oui ou non ?

Et comme on le veut, on va admettre que si la blessure reste bien réelle, son entretien ne dépend que de vous. Combien de temps à garder cette rancœur qui vous pousse à humilier à votre tour ? Et que cache votre besoin insatiable de reconnaissance ? En prenant le temps de considérer votre douleur, vous n’écraserez pas le passé mais vous permettez à un futur sain d’éclore.

Les émotions qui bloquent le cheminement en amour sont nombreuses et peuvent toutes être liées à des peurs. Il y a celles qui sont gérables et celles qui méritent un travail : En amont, en explorant qui je suis et en reconnaissant mes caractéristiques et en aval, en sachant qui peut me correspondre en évitant les mécanismes de dépendance. Mieux se connaître pour mieux rencontrer… quel beau programme !

 

Alban Giacobino est coach de vie, comédien et improvisateur. Il tient un blog sur le site Pragmacoach et anime sa page Facebook Pragmacoach. Il accompagne et oriente ses coachés dans la bienveillance avec pour spécialité le coaching émotionnel.

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