Or you prefer rather to call? +41 22 900 11 28
Par Alban Giacobino, coach de vie et comédien pour Macbeth Dating Agency – Agence de rencontres haut de gamme.
DING (ou peut-être un autre bruit ?) !!! Toujours est-il qu’une notification vient de tomber sur votre écran et que ça y est !!! « Clara68Kiffe » vous a liké ! Trop bien !!!
Et pour votre collègue de bureau avec qui vous avez partagé un café tout à l’heure, c’est « TomyLove » qui lui a envoyé un super like !! La soirée s’annonce bien pour vous deux et il est à parier que demain matin, il y aura du croustillant au petit déjeuner (et pas qu’à cause des biscottes…).
Tinder, Badoo, Adopteunmec.com, Be2, ou autre application similaire. Vous connaissez ? Impossible de passer à côté de nos jours : soit on y a cédé (un temps plus ou moins long…), soit on y est encore.
Et à l’image d’une société digitalisée à l’extrême, la dérive principale de la surconsommation facilitée par le simple « clic » amène à un problème majeur dans les cadres des rencontres :
Reste-t-on dans la recherche d’un partenaire ou bien finalement l’achète-t-on ?
Principe de base : je like la personne qui me plait. Correct jusque-là et bienveillant. Option préférée : avoir des likes en suffisance… Ah ? On peut ? Délice suprême : On a des super-likes, qui, tels les feux d’artifices d’une fête populaire, ont pour but de ne pas passer inaperçus, plus simplement de dire : Je suis là, tu m’as vu moi et mes gros pixels ?
Ça ne vous suffit pas ? Et bien vous avez l’option de revoir les profils que vous avez malencontreusement vite balayés. Sympa hein ? Oui… enfin, c’est plus pour avoir un partenaire à se mettre sous la souris qu’autre chose…
Et si vraiment les 12 applications que vous avez chargées ne suffisent pas, revenez aux classiques ! Un bon vieux mail, un message sur Instagram ou un WhatsApp inopiné…
Entre les options qui permettent finalement d’être briqué comme un produit en tête de gondole (#JeSuisLàEtJeSuisLePlusBeau) et les dérives qui font que toute interface (histoire vécue sur LinkedIn) devient un moyen pour trouver un partenaire (et on n’a pas encore discuté du but en soi) … la digitalisation a quelque peu bousculé les codes en matière amoureuse.
Alors des partenaires, oui ! Vous allez pouvoir en trouver, aucun doute. Des âmes-sœurs… c’est moins certain, mais restons optimistes, l’amour se faufile partout !
Cependant, pour se faufiler (et on est au bout du lac, c’est pratique), l’amour a souvent besoin de temps… de profondeur. Chose que ces applications instantanées n’ont pas intégré. Et pire ! le temps gagné d’un côté à faire défiler les profils s’accumule de l’autre par le total cumulé des profils en espérant trouver le bon…
Et je vous épargne le temps perdu en rencontres réelles quand vous constatez que :
Les agences de rencontres elles, prennent le temps de vous connaître, sans étaler votre vie en ligne et vous accompagnent. Qu’on le croie ou non, rencontrer, c’est un art à part entière et qui souvent prend du temps parce qu’une belle histoire n’éclot pas en un clic de souris…
Leur approche ? Humaine avant tout ! Pas digitale (mais nous le verrons en détails le mois prochain !). Elles ne vous proposent pas un lot de partenaires… mais plutôt un partenaire qui sort du lot.
Alors le café du lendemain ? Ben… Soyons franc, vous n’avez pas fanfaronné devant votre collègue et elle-même n’était pas généreuse en détails. Alors ? On tente une autre approche ?
Alban Giacobino est coach de vie, comédien et improvisateur. Il tient un blog sur le site www.coachgeneve.com et anime sa page Facebook Pragmacoach. Il accompagne et oriente ses coachés dans la bienveillance avec pour spécialité le coaching émotionnel.